PRÉSENTATION   DES   NOTES   BIBLIQUES                                             Angel CASAS BAYER , piariste 


  

         À en un moment donné de l’année 2006, à Dakar, je me suis dit que je devrais mettre par écrit ce que je lisais habituellement pour me préparer à la célébration de la petite messe de 6h30 à la paroisse des Martyrs de l’Ouganda. Ce sont donc des données « objectives » par rapport au texte de l’évangile du jour (pour la majorité des cas, pour ne pas dire pour tous les cas). Ma subjectivité de commentateur n’apparaît pas dans cette partie centrale du commentaire du jour que j’ai nommé « Pour l’homélie »

           Par contre, chaque jour, le commentaire commence par l’« Introduction ». Ici apparaît ma subjectivité : elle imagine la petite messe des Martyrs de l’Ouganda à 6h30 ; parfois dans cette introduction il y a quelque allusion à la première lecture. Cette « Introduction » essaye aussi d’introduire la préparation pénitentielle.

            Le commentaire central - « Pour l'homélie » - est suivi de « Passage au rite ». C’est ma conviction que, d’une manière ou d’une autre, la Parole proclamée s’accomplit dans le Sacrement de la Liturgie Eucharistique ; ou vice versa, que le Mystère Pascal est comme en germe dans chaque péricope évangélique proclamée. Je me suis efforcé pour trouver et exprimer ce lien. Cela fait partie de « ma foi liturgique ».

             C’est aussi ma persuasion, cette fois-ci de ma foi « biblique », que le Notre Père est le condensé des Évangiles. Or, puisque la rubrique permet d’introduire le Notre Pare « avec ces mots ou autres de semblables », j’ai voulu faire apparaître qu’en disant le Notre Père –  soit comme conclusion de la Prière Eucharistique, soit comme première préparation a la Communion Eucharistique – nous reprenons « quelque chose » (quelque idée, quelque vérité) de ce qui a été déjà dit en rapport à l’Évangile du jour.

            Par ce deux « détails » (le « Passage au rite » et « Pour le Notre Père ») je pense pouvoir faire apparaître qu’il y a des coïncidences entre la Table de la Liturgie de la Parole et la Table de la Liturgie Eucharistique.

Mais, pour obtenir cette pleine efficacité [de la célébration eucharistique], il est nécessaire que les fidèles [de même que les pasteurs] accèdent à la liturgie avec les dispositions d’une âme droite, qu’ils harmonisent leur âme avec leur voix, et qu’ils coopèrent à la grâce d’en haut pour ne pas recevoir celle-ci en vain. C’est pourquoi les pasteurs doivent être attentifs à ce que dans l’action liturgique, non seulement on observe les lois d’une célébration valide et licite, mais aussi à ce que les fidèles participent à celle-ci de façon consciente, active et fructueuse. (Constitution sur la Sainte Liturgie, n° 11. Concile Vatican II).