L E T E M P S D U C A R Ê M E : Regard d'ensemble sur le Lectionnaire |
Mc 6,53-56
Introduction Comme les gens de Génésareth Jésus nous manque. C’est la raison pour laquelle nous sommes là tous les matins auprès de lui. Qu’il veuille nous guérir de nos péchés.
Pour l’homélie
∆ v. 53.- Ils touchèrent terre à Génésareth.-
Plaine fertile au sud-ouest de Capharnaüm. Il est difficile d’accorder cette
précision avec celle du v. 45 vers Bethsaïda. Mc peut les tenir des
sources différentes.
∆ v. 55.- Comparer à 1,32-34 (Le soir de la
journée de Capharnaüm), 3,7-12 (Sommaire de guérisons des gens qui écrasent)
ce tableau général de guérisons opérées par Jésus et de l’enthousiasme de la
foule. ∆ v. 56.- La frange de son vêtement.- (Voir note au v. 5,28 le mardi de la 4ème semaine – la femme qui subissait de pertes de sang.) Ce détail signale Jésus comme un fidèle observateur de la loi : Nb 15,38-39 : « Parle aux fils d'Israël, dis-leur de se faire une frange sur les bords de leurs vêtements - ceci pour les générations à venir - et de mettre un fil pourpre dans la frange qui borde le vêtement. Il vous servira à former la frange ; en le voyant vous vous souviendrez de tous les commandements du SEIGNEUR, vous les accomplirez et vous ne vous laisserez pas entraîner par vos cœurs et par vos yeux qui vous mèneraient à l'infidélité » ; Dt 22,12 : Tu te feras des glands aux quatre bords de la couverture dont tu te couvriras.
(Quesnel) C’est la troisième et dernière fois
dans son œuvre que Mc décrit les foules accourant vers Jésus pour obtenir
des guérisons collectives. La première (1,32-34), c’était à
Capharnaüm, au soir de la première journée où le Maître avait manifesté son
autorité ; il avait répondu aux demandes.
Passage au rite « Dieu vit que cela était bon ». La nouvelle création inaugurée à la Résurrection du Christ « es meilleure ». Nous sommes les témoins de cette nouvelle création chaque fois que, comme maintenant, nous rendons présent le Mystère Pascal.
Pour le Notre Père Comme les petits et pauvres qui accédaient à Jésus, nous accédons à Dieu en lui disant comme ses enfants… [Notre Père…]index
Mc 7,1-13
Introduction Un acte religieux ne peut pas s’accomplir n’importe comment. C’était le cas pour les repas des juifs. À plus forte raison la célébration de l’Eucharistie… « Va d’abord faire la paix »… Demandons pardon de nos péchés.
Pour l’homélie
Vue d’ensemble.- Cette longue discussion
(7,1-23) avec les Pharisiens sur les traditions, et le pur et l’impur,
contraste avec le succès de Jésus auprès de la foule et intervient non sans
raison avant le départ de Jésus hors de la Galilée en terre païenne, v. 24.
La nouvelle compréhension, au-delà des traditions juives, de la volonté
divine (vv. 6-13) et de la pureté (vv. 14-23) rend possible l’unité des
Juifs et des païens dans l’Église.
∆ v. 2.- Prendre le repas.- Litt.
mangent les pains.- Les pains sont souvent mentionnés dans la section
6,30 – 8,21. ∆ v. 3.- Sans les avoir lavé.- Il ne s’agit pas d’hygiène, mais d’une observance rituelle.
Soigneusement.- Mot difficile à traduire.
Autres traductions : jusqu’au coude ; avec le poing. ∆ v. 4.- Des ablutions.- En gr., selon les témoins, sans être baignés ou sans s’être aspergés. Lavages rituels.- En gr., bains, baptêmes. Note à 1,4 sur le baptême de Jean : Le mot baptême, employé dans le Nouveau Testament pour le baptême de Jean et le baptême chrétien, est apparenté à ceux qui désignent les bains pour les ablutions pratiqués dans le judaïsme pour la purification des impuretés rituelles. (Jdt 12,7 : Et Holopherne prescrivit à ses gardes du corps de ne pas l'empêcher. Elle (Judith) resta dans le camp trois jours. Elle se rendait la nuit au ravin de Béthulie et elle se baignait dans le camp à la source d'eau).
v. 4.- Des plats. Litt.
Objets d’airain.
∆ v. 5. La tradition des anciens.- Elle
comprenait des préceptes et des pratiques qui précisaient la loi de Moïse.
∆
v. 6.- Is 29,13 :
Le Seigneur dit
:
Ce peuple ne s'approche de moi qu'en paroles, ses lèvres
seules me rendent gloire, mais son cœur est loin de moi. La crainte qu'il me
témoigne n'est que précepte humain, leçon apprise. ∆ v. 10.- Ex 21,17 : Et qui insulte son père ou sa mère sera mis à mort.
∆ v. 11.- Qorban.- Mot araméen signifiant
offrande, spécialement offrande faite à Dieu. On était dispensé du devoir
d’assister père et mère si on faisait le vœu de donner au Trésor du Temple
les biens nécessaires pour les secourir. ∆ v. 13.- Par la tradition que vous transmettez.- Litt. par votre tradition que vous avez transmise : les Pharisiens et les scribes sont des chaînons d’une tradition qu’ils ont reçue et qu’ils transmettent à leur tour. L’évangéliste veut montrer que l’impureté véritable n’est pas rituelle mais morale.
Passage au rite Nous allons nous unir au Christ dans l’offrande de sa vie. C’est le Mystère Pascal. Essayons de nous convertir dans notre cœur pour être en vraie communion d’esprit avec Lui.
Pour le Notre Père Pardonne-nous (Purifie-nous ?) comme nous… Que nous pardonnions de tout cœur pour que le Seigneur puise déposer son pardon dans le nôtre. index
Mc 7,14-23
Introduction Ce n’est pas nous qui décidons du bien et du mal ; c’est Dieu. Mais il le fait pour notre bien : lorsque nous transgressons les préceptes nous désobéissons, mais c’est contre nous mêmes que nous agissons. Demandons pardon de nos péchés.
Pour l’homélie
∆ v. 17.- Cette parole énigmatique.- En
grec : parabole. Dans l’AT grec, ce mot qui traduit l’hébr. mashal,
peut désigner une sentence lapidaire et énigmatique. Mc y voit un sens
caché, révélé seulement aux disciples et relatif à l’œuvre pour laquelle
Jésus est envoyé : l’abrogation des interdits alimentaires ; v. 19,
s’explique par la venue du Règne de Dieu et la victoire sur Satan. ∆ v. 19.- Il déclarait ainsi que tous les aliments sont purs.- Litt. Purifiant tous les aliments, probablement réflexion de Mc sur la parole de Jésus. L’abrogation des interdits alimentaires devait enlever tout obstacle à la communauté de table entre chrétiens d’origine juive et chrétiens d’origine païenne (Ga 2,12 : En effet, avant que soient venus des gens envoyés par Jacques, il (Pierre) prenait ses repas avec les païens; mais, après leur arrivée, il se mit à se dérober et se tint à l'écart, par crainte des circoncis). La section des pains se rapporte à l’admission des païens à la table du Christ
(Michel Quesnel). Une parabole est adressée aux foules (vv. 14-15) ; des explications fournies aux disciples en particulier (vv. 17-23). Marc est fidèle au schéma de prédication en deux temps qu’il a déjà présenté à plusieurs reprises. ~ C’est la leçon dominante de ce passage, rien de ce qui est extérieur à l’homme ne peut le rendre impur. En cela Marc est révolutionnaire pour les juifs de son temps ; il marque nettement que l’appartenance au Christ et à l’Église ne dépend en rien de l’observance des règles israélites de pureté : toucher un cadavre ou un lépreux, prendre son repas avec des païens, manger le sang des animaux, tous ces actes qui, pour un juif, engendrent impureté rituelle, ne sont capables de séparer réellement de Dieu. Et Marc se prononce nettement sur l’un des points les plus litigieux : Il déclarait ainsi que tous les aliments sont purs (v. 19). À plus long terme, Marc annonce que l’Eglise est ouverte à tous, sans distinction de race ou d’origine. L’Évangile est universel.
Passage au rite Célébrer l’Eucharistie, c’est aussi s’asseoir à table. Pas n’importe comment dans son cœur. C’est le Seigneur lui-même qui nous en rend moins indignes : Mon sang versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Rendons grâce au Seigneur, notre Dieu !
Pour le Notre Père Comme le disait saint Ambroise par rapport à l’Amen de la Communion ; pensons-le nous aussi en disant le Notre Père. « Que ton cœur croit ce que disent tes lèvres ». Ce serait, peut-être, une manière d’être pur aux yeux de Dieu. index
Mc 7,24-30
Introduction Puisque rien de ce qui est extérieur à l’homme ne le rend impur, Jésus se rend chez nous, d’origine païenne. De notre part, c’est de l’intérieur que nous pourrions être impurs à son égard. Demandons-lui de nous purifier par son pardon.
Pour l’homélie
∆
v. 24.- La région de Tyr.- Cette région qui borde la Galilée au nord,
avait une population mêlée, de religion surtout païenne. Mc ne donne aucun
motif à ce voyage. L’incognito contredit toute intention missionnaire. Mais
après 7,1-23, Mc comprend le récit qui suit comme un signe annonciateur de
l’évangélisation des païens (v. 26 :
Cette femme
était païenne)
et de leur admission au repas du Seigneur (vv. 27-28 :
le pain des
enfants,
les miettes des petits chiens).
Noter les mentions du pain : 6,41.52 ; 7,2 ; 8,6.14-21). ∆ v. 26.- Cette femme était païenne. Litt. grecque, c’est-à-dire non juive.
v. 30.- Le démon était sorti d’elle. Litt. et le démon sorti.
(Michel Quesnel) Marc précise que Jésus s’installe dans une maison du pays ; rien n’indique que les propriétaires en soient juifs. Un certain passé (3,7-8, jeudi 2ème semaine : Jésus se retira avec ses disciples au bord de la mer. Une grande multitude venue de la Galilée le suivit. Et de la Judée, de Jérusalem, de l'Idumée, d'au-delà du Jourdain, du pays de Tyr et Sidon, une grande multitude vint à lui, à la nouvelle de tout ce qu'il faisait) peut justifier la phrase très dure que s’entend répondre la femme dont la fille est possédée. Jésus s’exprime en termes imagés. Apparemment « les enfants » sont les juifs, membres du peuple élu ; tandis que les païens sont appelés « chiots » avec une forte tonalité de mépris. ~ Il est vrai que les termes employés sont sévères. Mais il est tout à fait faux de penser que Jésus est le personnage doux et un peu mièvre que certains écrivains, chrétiens ou non, en ont fait. Au 1er siècle de notre ère, la séparation existant entre juifs et païens est une réelle barrière ; elle ne peut être levée que progressivement. Jésus le juif vient de déclarer que les païens ne sont pas impurs ; il se rend chez eux ; il les fréquente ; mais il ne gomme pas pour autant toutes les différences. L’attirance que de nombreux païens éprouvent pour lui est ambiguë, Marc a eu déjà l’occasion de le dire. Aussi son premier mouvement devant la demande que lui adresse la syro phénicienne est-il de refuser. Pour l’époque, rien de plus normal. Bien sûr c’est là toute la beauté de l’épisode, la femme oppose à son refus une réponse admirable : elle accepte que n’avoir que les miettes et, par là, mesure tout le prix du pain destiné aux enfants ! Devant tant de conviction confiante Jésus ne peut que se laisser faire. Sa fille sera guérie : la femme a aidé Jésus à sortir de son légitime particularisme. Grâce à elle, le séjour chez les étrangers va se poursuivre et les païens vont recevoir des miettes de plus en plus grosses ; mêmes des pains entiers (lors de la seconde multiplication des pains (8,1-9) Ce n’est pas sans portée pour les chrétiens de Rome auxquels Mc s’adresse, et pour l’Église de tous les temps qui a sans cesse à faire éclater ses frontières.
Passage au rite C’est clair que nous sommes directement concernés car nous sommes tous d’origine païenne. Puissions-nous avoir la reconnaissance pour nos ancêtres juifs et pour l’ouverture que Jésus nous a offerte à sa table.
Pour le Notre Père Demander le pain, c’est aussi demander la vie… la vie éternelle. Donne-nous aujourd’hui… index
Mc 7,31-37
Introduction Nous avons la chance de connaître la miséricorde de Dieu grâce à Jésus Christ. Ne nous cachons pas, mais ouvrons-nous à notre vérité et au pardon de Dieu.
Pour l’homélie
∆ v. 31.- Tyr, Sidon, etc.- Cette notice
géographique ne veut pas tracer un itinéraire précis, mais situer en terre
païenne les deux récits qui suivent.
Vision d’ensemble.- Les versets 7,32-37 offrent plusieurs
ressemblance avec 8,22-26 : ces deux récits, propres à Mc, et situés chacun
à la fin d’une série d’épisodes liés à une multiplication des pains (voir
note à 6,30, samedi 4ème semaine) semblent revêtir en Mc une
valeur de signes à l’appui d’une catéchèse inspirée d’Is 36,5-6, cité ici au
v. 37 (Alors,
les yeux des aveugles verront et les oreilles des sourds s'ouvriront. Alors,
le boiteux bondira comme un cerf et la bouche du muet criera de joie. Des
eaux jailliront dans le désert, des torrents dans la steppe).
Le texte d’Isaïe parle non seulement de la guérison des sourds et des muets,
illustrée ici par le premier récit, mais aussi de celle des aveugles
illustrée par le second (8,22s). ∆ v. 32.- Qui en plus parlait difficilement.- Dans l’Ancien Testament cette expression ne se trouve qu’en Is 35,5 gr.
On le supplie de lui imposer la main.
L’expression habituelle dans le N. T. est : imposer les mains. Le
singulier : la main n’apparaît qu’ici et en Mt 9,18. ; il n’introduit
pas de nuance particulière.
∆ v. 34.- Ephphata.- Cette formule entrera
dans la liturgie ancienne du baptême. ∆ v. 36.- Plus ceux-ci le proclamaient.- Le secret messianique est destiné à être manifesté (4,21- 22 : Il leur disait : « Est-ce que la lampe arrive pour être mise sous le boisseau ou sous le lit? n'est-ce pas pour être mise sur son support ? Car il n'y a rien de secret qui ne doive être mis au jour, et rien n'a été caché qui ne doive venir au grand jour »). Son caractère provisoire apparaît surtout à propos des miracles, dont la proclamation anticipe celle de l’Évangile (même verbe proclamer dans les deux cas -voir note au v. 1,45, jeudi 1ère semaine). De même ici le cœur final de la foule, v. 37, anticipe la reconnaissance dans la communauté chrétienne de l’œuvre eschatologique de Dieu par Jésus.
(Michel Quesnel) Le pauvre homme que Jésus emmène à l’écart pour le soigner est la figure symbolique de tout disciple qui accède à la compréhension de la parole et qui ose la proclamer.
Pour pouvoir parler il faut d’abord pouvoir entendre et écouter. Jésus guérit d’abord la surdité et, ensuite, le mutisme. Entendre et écouter d’abord la Parole pour prier et célébrer ensuite.
Passage au rite L’initiation chrétienne nous a guéris de la surdité pour accéder à la foi (fides ex auditu) et du mutisme pour prier el louer Dieu. Nous écoutons la proclamation du Mystère de la foi et nous proclamons : AMEN !
Pour le Notre Père Non seulement nous pouvons parler ; mais nous avons appris le langage de Dieu. Il se dit : Notre Père. C’est pourquoi nous osons dire : index
Mc 8,1-10
Introduction Deuxième multiplication des pains chez Mc. Offerte à des non juifs. Nous en sommes bénéficiaires ; il sied donc que nous en rendions grâce de tout notre cœur et que nous reconnaissions de pas avoir répondu à la grandeur du don reçu.
Pour l’homélie
Vue d’ensemble.- Ce récit, vv. 1-10, offre
la même structure et les mêmes thèmes que 6,34-44 (pitié pour la foule,
dialogue avec les disciples, repas avec les pains et poissons dans le
désert, rassasiement, restes, nombre) avec des variantes de détail qui,
selon certains interprètes, témoigneraient d’un autre événement, mais qui
peuvent s’expliquer par la vie de la tradition dans des communautés
différentes. Les deux récits ont été mis en relation avec celui de
l’institution eucharistique, le premier en des églises judéo-chrétiennes, le
second en des églises grecques (voir note au v. 6). En Mc, ils entrent en
deux séries catéchétiques parallèles insistant sur les signes de la mission
et de l’autorité de Jésus, sur l’endurcissement des Pharisiens et
l’inintelligence des disciples. De plus, en situant le second récit en terre
païenne, Mc souligne l’extension aux païens de l’œuvre de Jésus.
∆ v. 1.- Jésus ~ leur dit.- En ce récit
Jésus garde l’initiative. Le rôle des disciples n’apparaît qu’aux vv. 6-7
(distribution).
∆
v. 3.- Il y en a qui sont venus de loin.- Ces termes rappellent [un
peu] Jos 9,6.9 :
Ils allèrent
trouver Josué au camp de Guilgal et lui dirent ainsi qu'aux hommes
d'Israël ; « Nous venons d'un pays lointain. Maintenant, concluez donc une
alliance avec nous » ;
et Is 60,4 :
Porte tes
regards sur les alentours et vois: tous, ils se rassemblent, ils viennent
vers toi, tes fils vont arriver du lointain, et tes filles sont tenues
solidement sur la hanche.
Ce rapprochement a dû être perçu dans des communautés où des païens étaient
admis au repas du Seigneur. ∆ v. 4.- Où donc pourrait-on trouver du pain…- Litt. d’où quelqu’un pourrait-il les rassasier de pain ?
∆
v. 8.- Sept corbeilles.- On a vu dans le chiffre sept (déjà
dans le v. 5) soit le chiffre parfait, soit une allusion au collège des sept
qui présidaient au service des tables des hellénistes selon Ac 6,1-6, soit
encore aux soixante-dix nations entre lesquelles le monde des païens était
traditionnellement divisé (cf. Lc 10,1 :
Après cela, le
Seigneur désigna soixante-douze autres disciples et les envoya deux par deux
devant lui dans toute ville et localité où il devait aller lui-même). v. 10.- Dalmanoutha.- Localité inconnue.
(Michel QUESNEL).- Avec le récit de cette seconde multiplication des pains, on arrive au sommet du rapport de Jésus avec les populations païennes : il a précédemment accédé à la demande d’une femme qui réclamait les miettes du banquet offert au peuple juif (7,24-30 ; jeudi dernier) ; il a ouvert les oreilles et la bouche d’un habitant de la Décapole (7,31-37 ; hier). Maintenant, il prend lui-même l’initiative d’offrir aux gens de ces régions un festin comparable à celui dont ont bénéficié les foules juives sur l’autre rive du lac (Mc 6,35-44 ; lecture liturgique du mardi après l’Épiphanie). ~ En multipliant une seconde fois des pains, Jésus célèbre une sorte de « messe sur le monde ». Les frontières d’Israël éclatent complètement. Tous les hommes sont invités à l’Eucharistie, acte central de la vie de l’Église.
Passage au rite Nous faisons partie des 4000 qui ont bénéficié du pain multiplié. Eux en « figure », nous « en réalité ».
Pour le Notre Père Jésus a eu l’initiative pour la multiplication ; de même pour nous apprendre à demander. index
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